samedi 1 mars 2008

La baisse du pouvoir d’achat

La crise des subprimes (celle marché des prêts hypothécaires, carte de crédit, des prêts à risques, etc.) a conduit à une défiance au niveau mondial envers les créances, les fonds d’investissement et le système bancaire.

Cette crise économique se fait également sentir au sein des cabinets d’avocats. Plus particulièrement au sein des grands cabinets d’affaires et de leurs départements directement liés au financement et au secteur bancaire.

Ces départements, réputés pour donner beaucoup de travail aux stagiaires, se retrouvent dans la situation où tout fonctionne au ralenti, et ce, en raison de la réévaluation et de l’aversion du risque de la part des banques et des investisseurs.

J’avais parlé, dans un précédent post, de la chance de pouvoir intégrer une structure « au bon moment et au bon endroit ».
Cette crise des subprimes, qui a des conséquences directes sur la politique de recrutement des cabinets d’avocats (gelée jusqu’à nouvel ordre dans certains départements de quelques cabinets), fait partie des éléments contextuels imprévisibles qui ont leur importance et contre lesquels on ne peut absolument rien.

Certains de mes amis, élèves-avocats, spécialisés dans des domaines fortement touchés par cette crise pensent d’ores et déjà à se rediriger vers une spécialité du droit des affaires moins exposée, voire une domaine du droit complètement différent.

L’élève-avocat ne peut, apparemment, faire l’économie du fait de devoir s’adapter au contexte économique…

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