dimanche 30 mars 2008

3 mois déjà !

Je vais entamer mon quatrième mois de stage. Il reste conforme à ce que je pensais au départ.

Intense, au sens où même si je qualifie mes horaires de corrects (9h/19h30), je n’ai pas vraiment le temps de souffler. Les pauses déjeuner sont d’une heure et peuvent être plus courtes, si l’activité du cabinet l’impose. Cette profession est de toutes les façons l’archétype d’un métier où il y a toujours du travail en suspens et donc constamment quelque chose à faire.

Formateur, pour les raisons déjà évoquées à longueur de post depuis bientôt 3 mois mais aussi stimulant parce que le principe même de la profession, vue du côté du stagiaire que je suis, veut que plus vous faites bien ce que l’on donne à faire, plus on vous donne du travail à faire.
Le point que je qualifierais de « négatif » est que le niveau d’exigence ne s’adapte pas vraiment à la charge de travail, qui a pu doubler voire tripler, et que l’on attend donc toujours de vous que le travail soit parfait et rendu dans les temps.

Le point positif est que vous apprenez beaucoup plus à mesure que ce que l’on vous donne s’enrichit et se diversifie et qu’il est toujours agréable de constater, de cette façon indirecte, que votre travail est jugé comme un travail de qualité. Je précise de « façon indirecte » parce que les avocats sont, dans leur très grande majorité, assez avares de compliments…directs.

Cette profession, comme d’autres me direz-vous, fonctionne donc beaucoup sur la confiance. On vous confie d’abord une tâche pour évaluer votre niveau. Puis, au vu du résultat et au gré des disponibilités fluctuantes de votre maître de stage (qui croule déjà sous le travail et jongle déjà avec ces différents rendez-vous et ces audiences de plaidoiries), vous pourrez ainsi vous voir confier assez rapidement, nécessitant faisant loi, de plus en plus de dossiers, avec sur ces dossiers une responsabilité allant du fait de s’occuper d’un point de droit en particulier à la totalité du dossier.

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