samedi 15 mars 2008

Dessine-moi une collaboration

Le stage se poursuit et plus le temps passe plus je m’aperçois qu’il est riche d’enseignements. Il l’est à double titre.

Il est formateur eu égard aux taches qui me sont confiés. Dans ce cabinet, que je qualifierais de taille moyenne, les stagiaires sont, à quelques petites exceptions près, en charge du même type de dossiers que ceux que l’on confie aux collaborateurs. Ils sont, bien entendu, chapeautés par les collaborateurs voire par les associés, mais sont finalement assez libres de ce qu’ils font.

Ce stage me permet également de me préfigurer ce que serait pour moi LA collaboration idéale. Le cabinet dans lequel je suis ne recrutera probablement pas de collaborateurs cette année puisqu’il en a déjà recruté suffisamment l’an dernier. Le fait est que même si, par extraordinaire, une proposition m’était faite, je ne pourrais pas certifier que je l’accepterai.

Je traite dans ce cabinet un nombre assez important d’affaires en contentieux et ne fait finalement que peu de conseil, ce qui est l’inverse de ce que je faisais dans mon précédent stage.

À ce stade, je dirai qu’une collaboration idéale serait, pour moi, celle qui peut m’offrir un peu des deux avec, tout de même, une majorité d’affaires en contentieux (65/35). L’activité de conseil présente, en effet, l’avantage de vous permettre de vous replonger régulièrement dans un travail de recherche original et inattendu, de recevoir le client, et de mettre, par la même occasion, à jour vos connaissances juridiques de façon probablement plus régulière et diversifiée qu’en contentieux.

Ce stage est également différent des autres quant aux domaines de ma spécialité qu’il me donne l’occasion d’explorer. J’ai tenté à travers mes différents stages de varier le plus possible avec en tête l’idée que je pourrai, grâce à cela, savoir à la fin de ma formation à l’EFB vers quel domaine précis de ma spécialité, je souhaitais prioritairement me diriger.

Je pense être arrivé au stade où je sais (enfin !) ce que je veux faire, ou du moins ce que je prends le plus de plaisir à faire et je m’aperçois que cela ne correspond finalement que partiellement avec ce que traite et donc que peut m’offrir le cabinet dans lequel je suis.

Maintenant que le portrait robot de ma collaboration prend forme, je vais commencer à chercher le cabinet qui serait susceptible de me l’offrir. Si j’en crois des amis de l’école, il ne faut pas hésiter à commencer à chercher à partir de la fin du mois de mars.
À suivre…

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