mardi 8 avril 2008

Mis devant le fait accompli

J’ai passé une partie de l’année 2007 a vanté (auprès de mes amis) les mérites des petites ou moyennes structures face aux gros cabinets où les horaires sont bien souvent à la limite du supportable et les rapports entre confrères assez hiérarchisés.

J’en étais convaincu quand j’entendais certains amis, actuellement en stage au sein de très gros cabinets d’avocats, m’expliquer qu’ils se retrouvaient cantonnés à des tâches peu intéressantes et peu responsabilisantes jusqu’à très tard dans la nuit (23h et plus).

Il n’en reste pas moins que j’ai pu m’apercevoir qu’être intégré à des moyennes structures ne garantissait pas de bénéficier d’horaires pour autant plus souples que ceux en vigueur dans certains gros cabinets et surtout que la donne change considérablement le jour où vous passez du statut du stagiaire à celui de collaborateur.

En tant que collaborateur, la règle est un peu la même pour tous. Que vous soyez intégré en petite, moyenne ou grosse structure, vous ne compterez probablement pas vos heures ou plutôt, vous les compterez d’autant plus que vous serez dans l’obligation d’en facturer un certain nombre par jour.

L’intérêt principal du très gros cabinet par rapport au petit provient de la qualité des affaires auxquelles vous avez potentiellement accès. Je précise potentiellement parce que dans ce type de cabinet, l’intérêt de ce que vous pourrez voir d’un dossier variera considérablement selon que vous soyez associé, collaborateur ou stagiaire. Le dernier cité n’accédant, traditionnellement (sauf quelques trop rares exceptions), qu’à ce qu’on a bien voulu lui laisser accéder à savoir les recherches et « les miettes ».

J’exagère volontairement le propos. D’autant plus, que j’ai été appelé en fin de semaine dernière par la responsable des ressources humaines d’un très gros cabinet d’avocats parisien afin d'envisager la perspective d’une collaboration au sein de cette structure et que j’ai convenu avec elle d'un rendez-vous pour un entretien.

Mis devant le fait accompli, « il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ».

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il semble donc qu'une augmentation substantielle du nombre d'heures vouées au travail ne vous effraie pas vraiment. Félicitation pour l'obtention de cet entretien, je présume que le simple fait d'être approcher fait plaisir à l'ego!

Je constate que vos entrées deviennent plus fréquentes dans ce blogue, peut-être parce que vous ressentez davantage le besoin de vous exprimer depuis que le stage est en cours. Je continue à vous lire de Montréal. Continuez, vos observations sont très intéressantes.

SPCIAL a dit…

En fait, tout dépend de l'augmentation réelle du temps de travail. Je ne connais pas encore précisement les horaires du cab' qui m'a contacté. Je suppose (étant donné son classement dans le legal 500) que ce sont des horaires musclés.

Pour l'instant, et pour confirmer votre impression, je suis surtout flatté d'avoir été contacté, je pense essentiellement à la qualité des professionnels avec qui je pourrais éventuellement bosser et j'essaye de mettre de côté la question des horaires.

PS : Pour ce qui est de la fréquence des posts, je confirme que le stage final et la fin de la formation qui approche à grand pas poussent à écrire plus.

Pour preuve, je m'en vais de ce pas écrire un nouveau post.

En tout cas merci, une nouvelle fois, pour vos encouragements.