lundi 19 novembre 2007

Paris pendant la grève

La grève des transports qui touche la SNCF et la RATP concernant le maintien des régimes spéciaux a commencé depuis près d’une semaine.

Certains de mes amis, qui n’habitent pas Paris intra muros, où qui empruntent des lignes qui ne peuvent compter que sur un train toutes les 55 minutes, se retrouvent assignés à résidence condamnés à se tourner les pouces (Trop dur !).
Certains peuvent, tout de même, travailler depuis chez eux grâce aux moyens techniques mis à disposition par la formidable invention qu’est l’Internet haut débit.

D’autres découvrent les joies de ce qui a fait fureur tout l’été, j’ai nommé le Vélib. D’ailleurs, les locations explosent. On parle de locations 2 à 3 fois plus importante par temps de grève qu’un jour normal. Certains vont même (et je l’ai vu de mes propres yeux) jusqu’à mettre de cadenas sur les Vélib pendant la nuit afin d'être certains d’en profiter dès le lendemain matin.

D’autres redécouvrent les vertus de la marche à pied ou du roller. Si ce n’était pas les embouteillages responsables d’immenses rejets de gaz carbonique dans l’atmosphère, on pourrait presque croire que la grève a des vertus écologiques.

Paris pendant la grève a ceci de particulier qu’on s’en prend à aimer n’être qu’un stagiaire, dont la présence à l’heure au travail, bien qu’importante, n’est pas fondamentale à la survie de l’entreprise. Ce sera sans doute une autre histoire quand ce même type de grève imposera de se lever beaucoup plus tôt en raison de la distance entre le domicile et le cabinet (en raison d’un rendez-vous immanquable) ou le tribunal pour une audience (qui n’aura sans doute que faire du fait que la grève ait considérablement ralenti ma progression).

En attendant, vive le vélib !

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