mercredi 8 août 2007

Petit constat après un mois de boite

J’ai débuté mon stage en entreprise depuis un peu plus d’un mois. Il se révèle être très enrichissant sur bien des points. La logique d’entreprise ressemble beaucoup à celle qui anime un cabinet d’avocats à ceci prêt que le client d’une entreprise est à mon sens encore plus choyer en entreprise qu’il ne l’est au sein d’un cabinet d’avocats.

Au sein d'un cabinet d’avocats de moyenne structure, le conseil a souvent une pléiade de clients et peu de temps pour s’occuper de tous les dossiers en cours en même temps. Au sein d’une entreprise comme celle dans laquelle j’officie la problématique est la même si ce n’est qu’elle garde constamment à l’esprit que le client est quelqu’un d’humeur changeante qui n’hésitera pas à s’adresser à une autre société si vous ne lui donnez pas satisfaction ainsi qu’un point régulier sur l’avancée du dossier qu’il a chez vous.

L’idée n’est pas de faire croire que les cabinets d’avocats se moquent de faire attendre leur client, puisque ce n’est le cas, mais plutôt de constater que le monde de l’entreprise est carrément obsédé par l’idée qu’un client puisse un jour lui faire une mauvaise publicité ou encore lui fasse part de remarques peu élogieuses par rapport au travail accompli.

Résultat des courses : Les entreprises de pointe se dotent d’un service juridique au sein duquel toutes les ressources humaines ont pour consigne de régler le plus d’affaires possibles dans un temps le plus court possible tout en traitant le client de la meilleure des manières possibles. Ce travail s’accompagne d’un suivi, que l’on retrouve au sein des cabinets d’avocats, à savoir l’obligation d’effectuer différents points avec le supérieur hiérarchique sur l’avancée des missions qui vous ont été confiées.

Outre ces détails organisationnels, force est de constater que l’ambiance en entreprise est, à mon sens, beaucoup plus détendue qu’au sein d’un cabinet d’avocats. Une fois le rythme pris, j’ai pu constater que les affaires sont bien souvent assez similaires. L’expérience aidant le temps consacré aux dossiers s’avère être plus court au fil du temps. C’est donc l’occasion de pauses café fréquentes et de discussion autour de la machine à café digne de l’émission qui a rendu célèbre sur M6 le duo Solo/Le Bolloc’h.

J’ai bien conscience que le monde de l’entreprise n’est pas toujours un monde merveilleux (cf. affaires Technocentre de Renault) mais ma boite fait travailler au sein de son service juridique des personnes compétentes qui plus est assez jeunes (25-35 ans) ce qui facilite grandement les rapports entre nous.

Nous verrons dans quelques semaines si cette bonne impression se confirme…

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