mardi 20 mars 2007

Quand il n'y en a plus...Il y en a encore.

Le jour de mon arrivée au cabinet, on m’a clairement expliqué qu’il n’y avait pas vraiment d’horaires dans le métier d’avocat.
C’est en effet ce que je constate de jour en jour. Le cabinet de moyenne structure pour lequel je bosse est constamment débordé et le fait de terminer un dossier ne permet pas de rentrer chez soi plus tôt mais plutôt d’en finir un autre qui n’attendait que cela. Du coup les horaires de travail sont de plus en plus tardifs.

Dans ce métier, l’idée qui veut qu’une fois son travail terminé on puisse rester chez soi n’a pas lieu d’être au motif qu’il reste toujours un dossier à traiter dans un cabinet d’avocat.

Le stagiaire que je suis n’échappe pas à la règle…Bien au contraire. J’ai eu d’autant plus de responsabilités dans ce cabinet qu’il y a beaucoup de dossiers à mener en même temps. Par ailleurs, le fait que je me sois montré assez travailleur et apte à les mener à bien me met dans une position dans laquelle on n’hésite plus vraiment à me confier de plus en plus de responsabilités avec le travail sans cesse croissant qui les accompagne.

Je ne peux pas vraiment m’en plaindre puisqu’en intégrant ce cabinet j’espérais que l’on puisse me faire confiance le plus rapidement possible afin d’acquérir de l’expérience. Maintenant que c’est le cas, je suis partagé entre satisfaction réelle et volonté de rappeler à mon maître de stage que je ne suis encore qu’un débutant dans le métier.

Il ne faudrait pas qu’il oublie que plus il me donne de responsabilités, plus j'ai de travail à faire, moins j'ai donc de temps pour le faire et plus l’erreur d’inattention pour cause de fatigue ou de précipitation est susceptible d'arriver…

Point trop n'en faut.

Aucun commentaire: